Le Togo peut compter sur son secteur agricole à fort potentiel. Mais ce potentiel doit être exploité de manière efficiente, avec des ressources disponibles à injecter pour des changements positifs à court, moyen et long terme. C’est à cela que le chef de l’État Faure Gnassingbé se voue depuis qu’il dirige le pays.
Il est connu que le pays compte 3,6 millions d’hectares de terres cultivables qui recouvrent 60 % de sa superficie totale. Néanmoins, le potentiel de croissance du secteur agricole n’a pas encore atteint son summum.
« Consolider les bases de notre économie »
Le leader togolais en fait une priorité, déclinée dans la Feuille de route gouvernementale. Il a avoué que pour y parvenir, « il nous faut impérativement poursuivre les investissements dans les infrastructures, tout en accompagnant activement la mutation du secteur agricole ».
Rendre plus moderne le secteur est son affaire. Parce que, se convainc-t-il, la modernisation de l’agriculture balisera la voie pour l’essor des industries de transformation et la multiplication des petites et moyennes entreprises ou industries (PME-PMI). Le défi est donc de favoriser la création de véritables filières de transformation, allant jusqu’aux produits finis.
En 2020, le ministère de l’Agriculture a indiqué que le secteur agricole crée deux fois plus de richesse qu’en 2010. De 640,6 milliards, le PIB agricole est passé à 1 354,4 milliards de francs CFA en 2019, soit 40 % de l’économie togolaise.
Il était aussi ressorti la même année, lors du bilan officiel, qu’en moyenne, l’agriculture a progressé de 6 % chaque année, avec un pic de 14 % en 2014. Maintenant, de plus en plus de moyens sont mis en œuvre pour la structuration des filières et leur réorientation vers l’exportation des produits finis et semi-finis, ce qui booste la création des emplois.
Les activités de services
Elles font référence à un large éventail d’activités économiques qui améliorent la vie quotidienne des individus et des entreprises. Elles demeurent une priorité au Togo.
Une attention toute particulière est accordée à la logistique. Le port autonome de Lomé, l’aéroport international Gnassingbé Eyadema, la plateforme industrielle d’Adétikopé, etc. peuvent être cités pour des exemples.
Le pays a une certaine tradition inébranlable en ce qui concerne les échanges commerciaux qui lui permet de s’affirmer comme un hub d’affaires par excellence dans la sous-région.