La Fondation Afrique de Développement International (FADI) mise sur le football pour l’éclosion des talents des ghettos au Togo. En lançant samedi 10 août 2024, sur le terrain de JCA d’Agoè-Nyivé, le tournoi de Fraternité-Ghetto, la fondation de Germain Wona compte détecter des talents et redonner une autre image des ghettos du Grand Lomé.
Doté de coupe et de divers, le tournoi va mobiliser 24 équipes Du Grand Lomé dont 8 clubs d’Agoè-Nyivé et 16 du Golfe.
Samedi, le match inaugural s’est tenu en présence du député Germain Wona, des responsables de FADI, des autorités traditionnelles et devant le public qui pour l’occasion, a fait nombreux le déplacement du terrain de JCA d’Agoè-Nyivé.
Selon Eugène Atigan, responsable Communication de l’ONG FADI, l’initiative vise à occuper pendant ces vacances, les pensionnaires des ghettos par le football.
” FADI a initié ce projet pour mettre en lumière les talents qui sont dans les ghettos sur tous les plans. L’accent est mis sur le football parce que nous voulons permettre à l’opinion de savoir, qu’il y a dans les ghettos, des gens qui ont la passion du foot et qui sont d’ailleurs meilleurs dans la discipline ”, a déclaré M. Atigan.
Pour M. Atigan, le tournoi Fraternité-Ghetto ambitionne de créer un brassage fraternel entre les différents ghettos, provoquer l’empathie de la population envers les frères, sœurs, amis et même membres de famille qui vivent aujourd’hui dans ces milieux peu enviables.
En effet, FADI est une fondation qui favorise l’insertion socioprofessionnelle et accompagne le développement du Togo.
Créée par Germain Wona, FADI intervient également dans l’éducation, la santé et le social.
Ainsi, à travers le tournoi, FADI entend échanger avec les habitants des divers ghettos pour mieux comprendre leur situation et d’y apporter des solutions.
” Il était important de faire en sorte que les uns et les autres reconnaissent un peu les valeurs qu’on peut découvrir dans les ghettos pour les mettre en contribution dans le cadre de ce que nous appelons le développement durable et inclusif. Car pour nous, on ne peut pas arriver à cette fin s’il y a une partie de la population qui est marginalisée ”, a expliqué M. Atigan.
A terme, il s’agira de travailler à l’insertion professionnelle des populations des ghettos pour leur autonomie financière.
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