A peine a-t-il pris fonction que le nouveau chef d’Etat-major général des Forces Armée Togolaises (FAT) fait parler de lui, à travers un rappel à l’ordre aux militaires. Dans une note de service, le Général de brigade Allaharé Dimini interdit vendredi 8 juin 2024, le trading et les jeux de hasard aux militaires togolais sous peine de sanctions.
Selon le Gal Allaharé Dimini, chef d’Etat-major général des Forces Armée Togolaises (FAT), plusieurs militaires s’adonnent à des jeux de hasard et adhèrent à des sociétés illégales de placement d’argent communément appelées société de trading. Et ceux-ci investissent leur solde ou leur gratification dans le but de faire des profits.
Cette implication active ou passive du personnel des FAT donne du crédit aux promoteurs de ces sociétés douteuses, qui après s’être remplis les poches coupent tout contact. Mieux, deviennent introuvables et laissent leurs adhérents dans le désarroi total.
” Ces comportements qui n’honorent pas la fonction militaire impactent négativement le moral de la troupe et mettent potentiellement en péril les efforts consentis par le commandement pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du militaire togolais ”, a indiqué le chef d’Etat-major général des FAT avant d’ajouter : ” De plus, l’adhésion massive des militaires à ces sociétés constitue un obstacle dans la conduite harmonieuse des procédures en cas des poursuites des promoteurs ”.
Les FAT étant une entité régie par des règles de conduite et une discipline que nul n’est censé ignorer, le Gal Allaharé interdit avec effet immédiat l’adhésion des militaires ou d’apporter un quelconque soutien à toute société de placement d’argent au Togo.
” A compter de la signature de la présente note de service, il est interdit à tout militaire d’adhérer ou d’apporter un quelconque soutien à une société illégale de placement d’argent ou tout autre entité de spéculation monétaire ” a-t-il décidé avant de prévenir : ”Tout contrevenant sera sévèrement sanctionné conformément au règlement en vigueur ”.
Ainsi demande-t-il aux chefs d’Etat-major d’armées, le directeur général de la gendarmerie nationale, les chefs des services interarmées, les chefs de formations militaires ainsi que le directeur général de la Coopérative Militaire d’Epargne et de Crédit (COMEC), chacun en qui le concerne de veiller à l’exécution de la présente note.
@gapola