Au Togo, la famille est au cœur de la politique du gouvernement. L’engagement indéfectible des autorités se manifeste à travers une série de mesures.
Au cœur même de la société, la famille assume un rôle prépondérant en favorisant le bien-être, en assurant l’éducation, en préservant la santé et en facilitant la socialisation des enfants, consolidant ainsi les fondements de la cohésion sociale. C’est pour ces raisons que l’exécutif a depuis longtemps fourni aux familles un meilleur accès aux services sociaux.
Meilleur accès à l’eau potable et à l’électricité
Les projets initiés ont fait grimper le taux de desserte en eau potable, que ce soit en milieu rural (68 %) ou en milieu urbain (58 %) en milieu urbain. En 2010, ce taux était de 34 %.
L’ambition au Togo est d’arriver à une couverture universelle en eau potable d’ici l’an 2030 pour le plus grand bonheur des familles. Par ailleurs, l’accès à l’électricité a considérablement progressé. Le nombre de foyers bénéficiant de ce service est passé de 125 543 en 2005 à 485 543 en 2019, marquant ainsi une augmentation de 287 % sur la période analysée.
On a aussi, comme exemple pris à la volée, le fonds Tinga qui, à partir de 2022, a raccordé plus de 42 000 ménages, soit près de 300 000 personnes.
Plus de place pour la pauvreté
D’après un rapport émis par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Inseed) en octobre 2020, il y a une nette réduction du seuil de pauvreté. En 2019, l’indice de pauvreté s’établit à 45,5 % à l’échelle nationale, comparativement à 58,7 % en 2011, soit une baisse significative de 13,2 %.
Pour en arriver là, le Togo a dû se doter de plusieurs projets d’autonomisation en faveur des jeunes et des femmes, comme le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) qui a de 2014 à 2024 permis d’octroyer en tout 109,83 milliards FCFA à 1 869 367 personnes.
Autres initiatives, le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) et le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) qui contribuent à l’amélioration significative des conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par des infrastructures socioéconomiques de base.
Éducation et santé : des droits fondamentaux garantis
En outre, un accent particulier est mis sur l’éducation et la santé, avec des services de santé de proximité et un accès égal à l’éducation pour toutes les familles. Aujourd’hui, le pays se distingue parmi les plus scolarisés de la sous-région, avec un taux d’achèvement de l’école primaire atteignant 89 % et un taux de scolarisation primaire culminant à 94 %.