Le port de Lomé est une zone de transit incontournable pour plusieurs pays. Il a une importance particulière dans la région pour le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Le pays est constamment donc en train d’améliorer la qualité des services sur la plateforme portuaire.
Étant donné que ces pays n’ont pas de littoral, le port autonome de Lomé leur offre un accès essentiel à la mer, permettant l’importation et l’exportation de marchandises par voie maritime.
L’infrastructure togolaise est connue pour sa facilité de transit et ses installations davantage modernisées ces dernières années. Cela permet de réduire les délais et les coûts associés au transport de marchandises.
Le port offre des connexions vers d’autres destinations. Sur place, il existe une diversité de services, tels que le transbordement, le stockage et la manutention des marchandises, etc.
L’activité au port en 2023
L’année passée, le port de Lomé a traité plus de 30 millions de tonnes de marchandises, contre 29,7 millions de tonnes en 2022. Il y a eu une augmentation des importations qui sont chiffrées à 8,9 millions de tonnes, soit une hausse de 10,45 % par rapport au chiffre de 2022.
S’agissant des exportations, elles ont aussi évolué en 2023, atteignant 2,28 millions de tonnes, représentant une augmentation substantielle de 37,72 % par rapport à l’année précédente.
Les résultats éclatants obtenus par le port le font distinguer. En février 2024, il a reçu le prix ouest-africain de bonne gouvernance d’entreprise décerné par le cabinet Prudence Finance Solution (PFS) qui salue l’engagement de la plateforme en ce qui concerne la gouvernance sociale, financière, sécuritaire et la gestion des risques.
Par le passé, le port a déjà été sacré, recevant le prix du Meilleur trafic transit et transbordement (intégration des économies sous-régionales) pour l’année 2022 et le prix de la Meilleure politique de système de management (SMI).
Désengorgement du TP3
Pour éviter la lenteur de déchargement des conteneurs, le ministre de l’Économie maritime rassure les opérateurs économiques des 3 pays de l’hinterland cités plus haut que des solutions sont déjà trouvées pour rehausser davantage la qualité des services.
Ils étaient inquiets par rapport à la lenteur du déchargement des conteneurs en raison de la congestion du parc automobile TP3. Cela engendre des coûts supplémentaires pour les transporteurs de ces pays.
« La solution consiste à désengorger le TP3 afin de permettre aux véhicules et aux équipements de manutention d’accéder plus facilement au terminal », a indiqué l’autorité.