Un combat sans répit est mené contre la toxicomanie, avec des efforts redoublés par le Togo qui offre des opportunités socioéconomiques intéressantes aux jeunes afin de leur donner une raison suffisante pour ne pas dévier. En l’état, le pays fait partie de ceux qui sont quasiment irréprochables lorsqu’il s’agit de barrer la voie à ce fléau social.
Le trafic et la consommation de la drogue chez les jeunes sont empêchés par les gouvernants qui utilisent de bons moyens dissuasifs. Ils créent des opportunités d’emploi, renforcent l’éducation et soutiennent des projets d’entrepreneuriat à travers des réformes encourageantes.
Ces offensives réduisent leur vulnérabilité face aux tentations de la toxicomanie. La stratégie comprend aussi des programmes de formation professionnelle, des incubateurs de start-ups, des soutiens aux secteurs agricoles et technologiques qu’affectionnent particulièrement les jeunes.
L’importance du rôle de l’État
Le 26 juin, le pays a commémoré la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, faisant un autre pas pour renforcer l’action et la coopération à tous les niveaux pour parvenir à une société libérée de l’abus de drogues qui représente un grand danger pour la société.
Le ministre du Développement à la base ne se trompe pas en affirmant que « parvenir à un monde sans toxicomanie est possible, mais cela nécessite l’engagement de tous : jeunes, parents, enseignants, éducateurs, associations, organisations de la société civile et bien sûr, l’État ».
Justement, la juridiction en vigueur interdit et punit la détention, l’achat, la consommation, la culture des plantes et substances classées stupéfiants ou psychotropes comme le cannabis, l’ecstasy, les opioïdes, la cocaïne, les amphétamines, etc.
La vente et la consommation de l’alcool et de la chicha dans les milieux publics, les lieux de travail, les moyens de transport en commun sont aussi prohibées.
Puis les actions économiques
Au cours du premier semestre 2024 (de janvier à juin 2024), 7 964 entreprises ont été enregistrées, contre 8 283 sur la même période en 2023. L’année 2023 a été marquée par la création de plus de 15 600 entreprises, un record absolu.
Ces évolutions remarquables du nombre d’entreprises, dont la plupart appartiennent aux jeunes, s’expliquent par la flexibilité du climat des affaires qui donne envie d’entreprendre. C’est donc un moyen efficace de lutter contre l’inactivité et donc la dépravation.
Par ailleurs, l’Anadeb, en 13 ans au service des communautés à la base, contribue à maintenir les jeunes à flot et à les éviter de sombrer. Son projet EJV, démarré le 31 décembre 2017 et terminé le 31 décembre 2021, a fait 14 415 jeunes bénéficiaires.
Parmi ceux-ci, 14 023 jeunes ont élaboré leur plan d’affaires et 13 135 ont bénéficié d’une subvention de 60 000 francs pour démarrer ou étendre leurs activités génératrices de revenus. 225 centres d’alphabétisation fonctionnelle ont été créés et 6 884 jeunes ont bénéficié de formation en alphabétisation fonctionnelle. 200 microprojets ont été réalisés à travers les travaux à haute intensité de main-d’œuvre (Thimo).