Le projet Cantonnage rend propre l’environnement et accélère le développement socioéconomique, notamment pour les populations qui vivent dans les zones rurales. Depuis qu’il est mis en œuvre, beaucoup de choses ont changé.
À travers l’entretien des routes et des pistes rurales, Cantonnage améliore la connectivité entre les différentes régions du pays. Il facilite le déplacement des personnes et des biens, favorise les échanges commerciaux et l’intégration économique et sociale des populations rurales.
Le point dans la région centrale
Le bilan de l’année 2023 dans la région centrale a été dressé par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb).
Le projet d’entretien manuel a permis de réunir 339 Comités de développement à la base (CDB) dans la région citée. Ils ont entretenu 932 km de routes, avec un taux d’exécution de 86 %, mobilisant près de 67 millions de francs pour des microprojets communautaires.
Il a été constaté une forte implication des maires ainsi qu’une véritable transparence dans la gestion des ressources, comme demandé par les autorités dans ce processus d’auto-développement des communautés à la base.
Cantonnage ne fait rien à moitié
L’Anadeb met en œuvre ce projet depuis 10 ans. Il vise à maintenir les abords des chaussées, les ouvrages de drainage et d’assainissement dans un état de propreté permanent afin de garantir une visibilité sur les routes et les pistes rurales et d’assurer le bon écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
De façon spécifique, il garantit la couverture en permanence de la totalité du réseau routier pour desservir toutes les populations rurales et désenclaver les zones reculées.
Cantonnage a pour rôle aussi d’intervenir promptement et à moindre coût pour stopper les dégradations des routes et des pistes dès leur apparition. Par ailleurs, il crée de l’emploi pour freiner l’exode rural ; le projet facilite également l’accès aux services sociaux de base.
Les CDB mobilisés se chargent du désherbage, de l’élagage des branches d’arbres qui avancent sur l’emprise des voies, du remblayage des nids de poules, du curage des caniveaux, du dessouchage des arbustes, du traçage des rigoles, etc. Le projet est financé par la Société autonome de financement de l’entretien routier (Safer).