La Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) tient à la durabilité des infrastructures routières au Togo. Et l’une des mesures prises par les autorités togolaises pour protéger les routes surtout celles internationales contre l’érosion et la dégradation rapide est le contrôle de la charge à l’essieu, dont les retombées ne sont plus à démontrer.
S’inscrivant dans le cadre du Règlement N°14/2005/CM/UEMOA de l’UEMOA relative à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport, la SAFER avec l’appui du gouvernement a entrepris la modernisation et des réformes pour la durabilité des routes au Togo.
Ainsi, pour le contrôle de la charge à l’essieu et le gabarit des véhicules, il a été construit à Djéréhouyé dans l’Ogou, le premier poste de pesage à l’essieu et le gabarit des véhicules, un second à Tsévié et un troisième qui sera construit à Mango. Dotés d’équipements de dernière génération, les postes déjà opérationnels offrent des avantages au Togo.
L’un de ces avantages est le maintien du réseau routier en meilleur état et la garantie de sa durabilité.
Ils permettent aujourd’hui aux pouvoirs décentralisés notamment, les communes, les préfectures et les régions de faire économie sur leur budget relatif à l’entretien routier parce que le routes se dégradent moins vites qu’avant parce que les véhicules lourds en surcharge sont dorénavant contrôlés au poste de pesage, et ceci, conformément au règlement en vigueur dans l’UEMOA.
Aussi, le nombre d’accidents causé par les véhicules en surcharge est en baisse parce que dorénavant contrôlés et régularisés. Ceci garantit aussi la sécurité de tous les usagers de la route.
Quid du contrôle de la charge à l’essieu et du gabarit
Au Togo, le passage au péage est toléré pour un poids maximum de 4 tonnes.
” Généralement quand le camion est surchargé, on lui donne un espace où il va décharger sa surcharge. Mais si sa surcharge est tolérable, on lui fait payer une amende avant de le laisser continuer la route ” nous explique Sama Kondokissem, cheffe services d’exploitation des postes et pesages à la SAFER.
Caleb AKPONOU