Les postes de sécurité notamment les commissariats et gendarmeries ont du mal à fonctionner à la moindre coupure d’électricité. Le constat est ahurissant quand la quasi majorité de ses lieux qui sont l’épicentre de la sécurité, la protection civile et de prestations de services publics sont malheureusement sans les dispositifs offrant de l’électricité en cas de coupure.
Le Togo est reconnu et apprécié pour ses multiples efforts en matière de la sécurité intérieure du pays et les gros moyens logistiques et financier sont déployés. A côté de cette réalité, le paradoxe se pointe. Les postes de sécurité voire même certains camps militaires ne sont pas équipés des groupes électrogènes, un autre moyen de sécurité pour les agents et par delà, les citoyens.
Force est de constater que les prestations de services dans les commissariats comme les enrôlements biométriques des demandeurs de carte d’identité nationale peuvent être interrompues en cas de coupure de l’électricité alors que le directeur général de la police, le Colonel Yaovi Okpaoul, dans une récente note demandait aux agents de la police nationale de servir les demandeurs même au delà des heures de travail.
L’autre pair de manche est que ces lieux sont plongés dans le noir en cas de coupure alors que des détenus s’y trouvent des fois. Le risque d’insécurité n’est- il pas élevé quand ces postes de sécurité plonge dans le noir en cas de coupure?
De la nécessité pour le ministre de la sécurité Yark Damehame de plancher sur cette situation.