Le Togo va bientôt présenter les avancées enregistrées en matière de protection des droits de l’homme pour le compte du troisième cycle de l’Examen périodique universel (EPU). Dans ce sens, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), en collaboration avec les ONG UPR INFO et CACIT, a organisé le 26 novembre 2021, au siège de l’hémicycle, une session d’information à l’intention des parlementaires.
A la 40ème session du Conseil des droits de l’homme des nations unies, prévue du 24 janvier au 04 février 2022, les progrès réalisés par le Togo dans le domaine de protection des droits humains vont être présentés. A cet effet, les parlementaires, principaux artisans du contrôle de la mise en œuvre des recommandations issues des sessions de l’EPU se mettent au pas.
Il s’est agi durant ce séminaire de renforcer les capacités de la représentation nationale sur les mécanismes de l’EPU. Cet exercice a pour objectif de permettre aux députés de mieux maitriser les mécanismes de fonctionnement et les étapes clés du processus de l’EPU et les bonnes pratiques pour assumer à bon escient leur rôle régalien : celui du contrôle de la mise en place effective des cadres juridiques ou autorisation de ratification, l’étude des rapports et les auditions. Il a été également question de l’interaction du parlement avec les institutions de la République notamment la CNDH.
« L’EPU, même s’il est un mécanisme des Nations Unies, il est aussi et surtout un processus national au sein duquel toutes les parties prenantes dont le parlement, doivent participer », a précisé Yaovi Sronvie, Président par intérim de la CNDH
Le Vice-président de la commission permanente des Droits de l’Homme, l’honorable Kossi Hounakey, a réitéré la disponibilité de la Représentation nationale à accompagner l’exécutif dans ses efforts de protection des droits de l’homme.
« L’Assemblée nationale quant à elle, jouera toujours sa partition aux côtés du gouvernement togolais, sous la houlette de Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, pour la protection et la promotion des Droits de l’Homme dans notre pays. C’est dans ce cadre qu’elle a voté la loi relative à la protection des données à caractère personnel et n’a jamais hésité à autoriser la ratification des conventions et autres traités relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Homme », a-t-il déclaré.
Pour rappel, l’EPU, établi par la résolution 60/251 du 15 mars 2006 de l’Assemblée générale des Nations Unies, est un processus qui consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Il s’agit d’un processus mené par les Etats, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme et à chaque Etat l’opportunité de présenter les mesures qu’il a prises pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière. L’objectif ultime de l’EPU est d’améliorer la situation des droits de l’homme dans tous les pays et de traiter des violations des droits de l’homme, où qu’elles se produisent.
Avec www.assemblee-nationale.tg