L’exécutif de Bè Apédomé tient à l’assainissement et la bonne gestion des ordures ménagères dans son ressort territorial. Vendredi 13 décembre 2022, l’adjoint au maire Espoir Koudjodji, a lancé à Adakpamé, l’opération de recensement des acteurs producteurs de déchets dans la commune. Et durant 10 jours, les données collectées serviront à un bon maillage de la collecte des ordures ménagères dans Golfe 1.
Après la signature de convention avec Ivoire Maintenance, la séance de travail avec les leaders communautaires, le conseil municipal de Bè Apédomé veut recenser ses ménages pour la collecte des ordures.
Selon M. Koudjodji, le recensement est capital pour déterminer le type de ménage et le matériel à déployer pour un bon maillage du territoire communal.
” Le recensement s’inscrit dans le cadre de la convention sur la gestion des ordures ménagères que nous avons signé avec Ivoire Maintenance. L’une des obligations de la convention, c’est de connaître les producteurs de déchets pour mettre en place un bon système de maillage. Nous avons essayé des schémas qui n’ont pas marché. Aujourd’hui, nous sommes allés chercher un partenaire qui préfinance le travail et le matériel pour une bonne stratégie de pré collecte des ordures ménagères ” a-t-il indiqué.
Sur le terrain, les 80 agents recenseurs déployés avec des tablettes et des fiches, vont recueillir des informations selon un formulaire de questionnaires établis à cet effet.
” Le lancement de l’opération à Adakpamé Adjrométi qui est en bordure du fleuve de Zio n’est pas fortuit. Nous voulons par l’occasion sensibiliser les populations. Il y a tellement de dépotoir sauvage dans la zone et nous voulons que ça cesse parce que nous sommes engagés à les enlever. Dorénavant, nous n’allons plus tolérer les ordures dans le fleuve Zio. Le travail a déjà commencé et va se poursuivre” rassure M. Koudjodji.
Pour Alain Ghislain Gnahoua, directeur technique de Ivoire Maintenance Togo, à partir du recensement l’enlèvement des ordures sera mieux organisé.
” Nous pensons qu’il faut faire un diagnostic profond avec les structures qui existaient, identifier les acteurs producteurs de déchets parce que nous avons les ménages, les maquis, les bars et autres. Le recensement permet de connaître chaque acteur qui produit les déchets et comment il le traite. Nous voulons avoir ces informations, pour savoir les fréquences d’enlèvements. Car les ménages par exemple, n’ont souvent pas la même fréquence d’enlèvements que les restaurants” a-t-il expliqué.
Notons que la cérémonie de lancement du recensement a été marquée par la présence des autorités traditionnelles et communales et a été couplée de remise de matériels aux agents recenseurs.
Caleb AKPONOU