Les enseignants se réclamant de la Fédération des Syndicats de l’Éducation Nationale (FESEN) observent une grève les 10 et 11 novembre prochains. Reconnue illicite par le ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat, Prof. Dodzi Komla Kokoroko, cette cessation temporaire de travail expose les grévistes au licenciement.
Dans une correspondance en date de ce mardi 9 novembre, le ministre Kokoroko invite les Directeurs Régionaux de l’Éducation (DRE) à prendre leur responsabilité face à l’absence des acteurs de l’éducation à leur poste durant les deux (2) jours. << Je […] vous invite par conséquent, à prendre toutes les dispositions pour faire contrôler les présences effectives au poste des enseignants et chefs d’établissement dans la plus grande transparence, en tenant compte des positions de certains agents (absence régulière, congé, stage de formation…) >>, relève la lettre qui précise en outre que << Les agents qui estimeront avoir été recensés à tort comme grévistes pourront apporter la preuve, par tous les moyens à leur disposition >>.
Dans la foulée, le ministre Kokoroko n’a pas manqué de relever dans sa missive les sanctions encourues par les enseignants et chefs d’établissement qui auront à observer la grève illicite. << Il sera purement et simplement procédé à leur remplacement par d’autres candidats aux fonctions enseignantes, afin d’assurer la continuité du service public de l’éducation nationale >>, annonce la note.
Il faut rappeler que ce nouveau débrayage des enseignants de la FESEN fait suite à celui des 3 et 4 novembre derniers reconnu illicite par le ministre Kokoroko et ayant conduit au relèvement de 1192 directeurs de leur poste.