Quarante-cinq mille sept cent (45.700) candidats sont à la quête du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA) au Togo. Isaac Tchiakpé, ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage et Rose Kayi Sambiani-Mivédor, ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale étaient mardi 10 septembre 2024, dans les centres d’examen du Grand Lomé, pour constater l’effectivité de l’examen du CFA.
En effet, la délégation des deux (2) ministres était dans les centres d’examen du Lycée technique de Lomé où composaient (les maçons, les coiffeuses et les tapissiers traditionnels), du Lycée Agoè-Nyivé où composait (les tailleurs, les brodeurs, les coiffeuses traditionnels et autres) et de la Société Grand Moulin du Togo où composaient (pâtissiers et boulangers)
« Nous sommes sur le terrain avec la ministre en charge du commerce pour constater le démarrage effectif des examens. Et nous constatons que des apprentis artisans sont effectivement en situation de se faire examiner et d’obtenir leur diplôme… Le gouvernement a mis en place les conditions pour la formation et l’insertion des jeunes. Notre présence est la preuve que le gouvernement est attaché à la cause de l’emploi, de la jeunesse et de la formation », a indiqué M. Tchiakpe.
Selon Mme Sambiani-Mivedor, tout se passe bien pour l’examen du CFA grâce aux dispositions prises par le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.
« Le constat est clair. Les apprenants sont présents et les examens ont débuté dans de très bonnes conditions. Ça nous rassure quant aux dispositions qui ont été mises en place par le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage pour permettre à tous ces jeunes de pouvoir passer les examens dans de bonnes conditions », a-t-elle mentionné avant d’ajouter : « 45.700 jeunes sont candidats au CFA. Pour nous c’est un message. Et on est attentif à la formation et à l’insertion. Nous sommes donc présents, pour faire passer un message concret à ces jeunes qui passent cet examen ».
A en croire Bossou Ami Reine, candidate à l’examen de fin de formation de la boulangerie, les épreuves sont abordables.
« Tout se passe bien depuis le début des épreuves. Au premier à bord, on nous a demandé de vérifier les noms. Après, on nous a montré les épreuves non ouvertes. Après ouverture des épreuves, on nous a montré comment le travail doit se dérouler… Une fois le travail fini, on a mis le pain dans le four pour avoir le résultat final », a-t-elle expliqué avant d’ajouter : « Quant à l’épreuve, elle portait sur deux pains sucrés et deux pains salés. Sur les pains sucrés, on devrait mentionner CFA 2024 et sur les pains salés on devrait écrire Togo. Et c’est ce que j’ai eu à faire et j’ai la certitude de réussir la fin de l’examen », a-t-elle rassuré.
Caleb AKPONOU