Le Nouvel Engagement Togolais (NET) a tenu samedi 24 août 2024, à Lomé, son congrès électif. A ce congrès où, les 54 fédérations du parti ont été représentés, les congressistes ont revisité les textes du parti et porté à la tête du NET, Jules Amim, qui jusqu’ici assurait l’intérim de Gerry Taama, président démissionnaire du parti.
Convoqué par Jules Amim, président par intérim du NET, le parti de Gerry Taama a tenu samedi à Fopadesc son congrès électif.
Venus des 54 fédérations du parti, les congressistes ont en dépit des difficultés répondu présents pour poursuivre le processus de redynamisation du NET en vue de tracer de nouveaux sillons d’une nation réconciliée, unie dans sa diversité pour une prospérité partagée.
A l’ouverture du congrès, M. Amim a salué les membres de bureaux des fédérations et des organes du parti et surtout les militants pour leur fidélité aux idéaux du parti.
« Chers camarades, c’est sur vos épaules que repose le parti. Dans les durs moments que nous venons de traverser, vous avez fait le témoignage de la force de vos convictions politiques. Vous avez fait la démonstration de vos capacités et de vos compétences politiques. Vous avez manifesté un courage politique qui a permis de préserver le parti de l’aventure. Je vous dis infiniment merci », a-t-il exprimé avant d’ajouter : « Je suis fier, soyons fiers, soyez fiers d’être militants du NET, le parti des luttes démocratiques, le parti de la justice, des libertés, de la solidarité et de la dignité, le parti de l’espérance, bref le parti du CHANGEMENT ! »
En effet, ce congrès électif fait suite à la longue crise qui a secoué le NET au lendemain de la démission inattendue de Gerry Taama à la tête du parti après les élections législatives et régionales du 29 avril 2024.
« Cette décision a été entérinée par une note écrite envoyée au Bureau National par l’intéressé lui-même. Cette attitude a été interprétée comme un abandon en plein vol du pilote d’un avion. Nous savons tous les soubresauts qui accompagnent généralement ce type de situation, surtout quand la chute est émaillée de tant de douleurs, d’épreuves et de souffrances. Les tentatives de le faire revenir sur sa parole ont été vaines. Le bureau transitoire désigné pour conduire le parti à un congrès s’apprêtait à dérouler son plan d’action quand une adversité sournoise et malveillante s’est créée en son propre sein et prenait un malin plaisir de détruire ce qu’ensemble nous avons construit », a dénoncé M. Amim.
En prenant samedi, officiellement les rênes du parti, Jules Amim, président du NET a invité les militants du parti à rester mobilisés car estime-il que pour les combats à venir, le Net ne peut pas et ne doit pas demeurer isolé.
« Les défis qui nous attendent sont multiples : remobilisations des militants et élections municipales de l’année prochaine », a-t-il lancé.
Rappelons qu’à ce congrès électif du NET, des partis politiques de l’opposition ont été représentés.
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