L’UITA tient à une représentativité équitable des sexes dans les organisations syndicales au Togo. A l’initiative de la coordination Projet Femmes, les membres et affiliés de l’UITA Togo ont été outillés samedi 20 juillet 2024, à Lomé sur l’égalité en milieu syndical.
Placé sous le thème : ” Représentation équitable des sexes à différents niveaux de la structure syndicale “, l’atelier vise à promouvoir et faciliter le recrutement et la syndicalisation des femmes.
Selon Emilie Viho, coordinatrice Projet Femme UITA-Togo, les organisations syndicales ont longtemps été réticentes à s’ouvrir aux femmes.
” Actuellement au niveau mondial, la féminisation des organisations syndicales a progressé avec cependant une modeste proposition de femmes en responsabilité syndicale avec un effet de (plafond de verre), plus ou moins accentué selon le secteur “ a-t-elle souligné avant d’ajouter : ” Le choix de ce thème est fait pour que les syndicats puissent arriver à déployer des stratégies et encourager la mise en œuvre des politiques internes afin de promouvoir et de faciliter le recrutement et la syndicalisation des femmes avec une meilleure représentativité dans la structure décisionnelle des syndicats”.
Pour Yawovi Bissiliou Alawoe, coordinateur des Projets UITA-Togo, l’égalité doit être une réalité dans les organisations syndicales.
” Je m’en réjouis car, souvent nous percevons l’égalité comme une formule mathématique : un plus un font deux. Loin s’en faut ”, a-t-il déclaré avant d’ajouter : ” L’égalité dont il s’agit c’est l’effectivité de la non-discrimination de tout genre dans tout domaine que ce soit ; afin que cela ne demeure un vœu pieux il nous appartient travailleurs, travailleuses et membres des syndicats que nous sommes d’œuvrer pour son atteinte “.
Aussi fait-il remarquer que la représentation équitable des sexes dans les différentes structures incombe à tous, toutefois la partie la plus importante de la tâche revient aux camarades travailleuses, car dit-il qu’on est mieux servi que par soi-même.
Dans sa communication, Claire Quenum, coordinatrice de l’ONG Floraison, a abordé la question du genre en général, et plus particulièrement en milieu syndical.
” Nous avons parlé du genre en général et du genre dans les syndicats et ce qu’elles doivent faire pour être aptes dans les syndicats… Elles doivent lutter contre les faiblesses du genre, promouvoir la force du genre, promouvoir la particularité, la participation et l’intégration et le genre en général… Pour que les femmes puissent être favorisées dans les syndicats, elles doivent se donner des compétences pour qu’elles puissent évoluer pour pouvoir demandé que le genre soit respecté “ a-t-elle indiqué avant d’ajouter : ” Actuellement les femmes sont nombreuses dans les syndicats mais elles ne participent pas suffisamment. Il faudrait qu’elles renforcent leur capacité pour être capable d’occuper des postes dans les syndicats, pour que les choses puissent aller de l’avant “.
Caleb AKPONOU